Séismographe à grande amplification

En 1946 apparait le Séismographe a grande amplification Type observatoire du Puy-de-Dome. Fig4.
A la suite de recherches entreprises par Coulomb et Grenet sur les principes de construction des Séismographes électromagnétiques, différents appareils ont été mis au point. Celui dont il est question sur la Fig4, est un appareil à courte période et grande amplification qui a été décrit par Grenet et Bayard-Duclaux en 1943.











Un montage en pont de Wheatstone Fig5 permet une vérification du bon fonctionnement de l'appareil. En fermant ou en ouvrant la clef K, on applique au pendule une perturbation bien définie. Il en résulte un certain mouvement du galvanomètre qui est enregistré sur le Séismogramme. Si la courbe ainsi obtenue ne reste pas identique à elle-même, c'est que l'appareil est déréglé. En effectuant quodidiennement cette vérification on a un moyen de contrôle efficace au bon fonctionnement de l'instrument.










Ce Séismographe n'enregistre que les séismes proches et les ondes P des séismes lointains. L'amplification est limitée du côté des grandes périodes par l'agitation microséismique ordinaire et du côté des courtes périodes par l'agitation microséismique d'origine industrielle. La courbe de la Fig6 donne en coordonnées logarithmiques l'amplification pour des mouvements sinusoïdaux du sol. A Clermont-Fd où la station Séismologique est située à 3 kms du centre de la ville, cet appareil a donné toute satisfaction.






Nous rappelons que notre observatoire a installé sa première station sismologique en 1913. Depuis cette date l'enregistrement sismologique a été continu, mais avec un appareillage de faible amplification jusqu'en 1980. la station primitive a alors été rénovée puis complétée par un véritable réseau sur la région. Depuis 1986, le réseau Auvergne est composé de 9 stations permanentes intégrées au RéNaSS.