Actualité PROVA2
GRAVIMÉTRIE
Dans le cadre des collaborations initiées notamment via le PROVA² entre les Services Nationaux d’Observation en Volcanologie et en Gravimétrie (SNOV et SNOG), une campagne de mesures gravimétriques absolues a été réalisée le long de la ligne d’étalonnage emblématique Cézeaux-Puy de Dôme du 13 au 15 mai 2025. Cette campagne a impliqué la collaboration entre l’IGN (Institut national de l'information géographique et forestière), le BGI et le GET (Bureau Gravimétrique International- Laboratoire Géosciences Environnement Toulouse) et l’OPGC (Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand, UCA-LMV), avec le soutien du Conseil Départemental et des différents acteurs du site. La mesure de la Gravimétrie Absolue (champ de pesanteur de la Terre) est un outil indispensable pour détecter les mouvements de la croûte terrestre et de ses variations internes. D'un point de vue gravimétrique, le Puy de Dôme est un site exceptionnel par sa position centrale en France, ainsi que son éloignement des marées océaniques et son écart gravimétrique exceptionnel entre une base de mesures sur le Campus des Cézeaux et celle du sommet. Il s’agit de la première campagne de mesures de répétitions depuis 2005. 
STATION MT
Une campagne de mesures magnétotelluriques (stations MT financées par le Labex ClerVolc et le projet Caprice) a été initiée par le PROVA2 depuis février 2025 pour imager la distribution des conductivités électriques à grande profondeur (> 30 km) le long d’un profil recoupant l’axe principal des séismes DLP enregistrés dans le secteur de la Chaîne des Puys. L’objectif est de mettre en évidence les principales hétérogénéités mécaniques à l’aplomb de la zone, la présence éventuelle de fluides en profondeurs ainsi que les axes de transferts préférentiels. L’acquisition des données étant réalisée sur des séries temporelles de plusieurs jours sur chaque point de mesure, toute modification des structures de conductivité pourra être analysée, en lien par exemple avec l’enregistrement de nouveaux DLP. Il s’agit d’une méthode électromagnétique passive, les données sont donc affectées par un bruit anthropique conséquent sur certains points de mesures. Les traitements sont en cours et seront associées en partie à une thèse de doctorat qui débutera à la rentrée 2025.
