Présentation de l'OSU

Le domaine de compétences de l’OPGC concerne la planète Terre (Terre solide et Atmosphère). Il regroupe deux communautés scientifiques : des physiciens et chimistes de l’atmosphère, et des géologues, géophysiciens et géochimistes des Sciences de la Terre.

L’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC) est un Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) du CNRS INSU (Institut National des Sciences de l’Univers), et une composante de l’Université Clermont Auvergne (UCA). Il regroupe le laboratoire de Météorologie Physique (LaMP - UMR 6016), le laboratoire Magmas et Volcans (LMV - UMR 6524) et une Unité d'Appui et de Recherche (UAR 833).

Au sein de l’UCA, l’École de l’OPGC porte les formations en sciences de la Terre, de l’atmosphère et du climat, et de l’environnement. Il contribue activement à la diffusion des connaissances vers le public dans ces disciplines.

En sa qualité d’OSU, l’OPGC porte des plateformes instrumentales et des services d’observation continue de la Terre labellisé par l’INSU-CNRS ou internationalement :


Un site instrumenté

Un site national instrumenté, Cézeaux - Opme - Puy De Dôme (COPDD), ensemble instrumental, incluant des mesures in-situ et par télédétection active et passive. Le site COPDD est un élément essentiel du dispositif national d’observation de l’atmosphère tant sur le plan du contrôle de la qualité de l’air (pollution longue distance) que sur le plan de la recherche sur le climat (nuages et particules, aérosols, gaz à effet de serre) et la météorologie (précipitations). La station de mesure du sommet du puy de Dôme est station de référence (Global-GAW) du programme Global Atmospheric Watch de la WMO (World Meteorological Organization).

Deux instruments nationaux

la Plateforme de Mesures Aéroportées (PMA), ensemble d’instruments microphysiques, optiques et physicochimiques aéroportés, dédié à l’observation in situ des nuages.

La Presse multi-enclumes, principalement employée en pétrologie expérimentale et permettant de générer des pressions comprises entre 3 et 26 GPa pour des températures jusqu’à 2000°C.

Des Services Nationaux d’Observation

Le service National d’Observation « CLimate relevant Aerosol Properties from near surface observations » (CLAP) dédié au suivi de paramètres climatiques liés à l’aérosol atmosphérique (évolutions à long terme, rétroactions éventuelles de l’aérosol vers le climat).

Le Service National d’Observation en Volcanologie (SNOV) dans lequel l’OPGC intervient grâce au pôle de télédétection des volcans qui regroupe des moyens d’analyse et d’étude au sol, et des moyens d’acquisition et de traitement de données satellites.

Service National d’Observation en Sismologie (SNOS) pour lequel l’OPGC a la charge du réseau sismologique Auvergne regroupant trois réseaux nationaux, le RéNaSS/RLBP (Réseau National de Surveillance Sismologique/ Réseau Large Bande Permanent), le RAP (Réseau Accélérométrique Permanent), et le réseau éducatif « Sismo à l'école ».

Par ces services, l’OPGC est acteur dans des Infrastructures de recherches nationales et européennes : ACTRIS pour le domaine de l’atmosphère, Epos-France pour le domaine de la Terre interne, et le projet européen ENVRIplus.

L’OPGC porte également une plateforme radar/lidar, une soufflerie et des Services d’Observation propres (partenariat avec le Fédération de Recherches en Environnement) :

AUVER-WATCH (AUVERgneWATerCHemistry) : réseau de mesures hydrologiques et hydrochimiques sur les eaux de surface et souterraines caractéristiques de l’Auvergne. Ce service est intégré au SOERE H+ (Réseau national des sites hydrogéologiques).

PuyCloud - Bio-physico-chimie des nuages- dédié aux études consacrées à l'analyse du contenu microbiologique de l'eau nuageuse (partenariat avec l’ICCF).
PuyGaz

Domaine scientifique : Environnement, Physique de l’atmosphère, Sciences de la Terre.

L’OPGC compte environ 215 personnes, comprenant des permanents, des doctorants, des non-permanents (post-doctorants et autres CDD). 
Sur un plan géographique, l’OPGC se situe sur le campus universitaire des Cézeaux à Aubière (bâtiments 5 et 8 du pôle physique pour l’UAR 833 et le LAMP, et bâtiment du LMV).